CHSCT départemental du 27 juin 2022

Pour le dernier CHSCT de l’année, Madame la DASEN nous a rejoints.

En effet, alors que son prédécesseur a toujours laissé la responsabilité de la présidence de l’instance à Monsieur le Secrétaire Général, notre Inspectrice d’Académie nous affirme que si elle a manqué les deux derniers, c’était en raison de contraintes d’agenda. Sa volonté étant bien d’y siéger. FO la remercie et l’avis que nous avions rédigé pour demander sa présence semblait alors moins opportun.

Nous avons donc profité de sa présence pour l’interpeller sur plusieurs situations, dont l’accueil d’urgence des élèves du Taillan Médoc, ville sinistrée après les intempéries. Après sa visite le matin-même, elle a pu nous apporter des réponses. Depuis, les élèves et les personnels ont réintégré les lieux après des expertises rassurantes.

Lors de ce CHSCT, il a été mis en exergue que de plus en plus de personnels sollicitent les RH de proximité avec des objectifs de mobilité majoritairement (63 % pour ce motif). Les 45/50 ans sont les plus représentés. Ces chiffres sont à mettre en relation avec le nombre grandissant de demandes de ruptures conventionnelles, les accidents de services liés aux conditions de travail.

Dans un contexte d’inclusion systématique sans moyens, avec de nouvelles lois qui cassent le statut national pour soumettre les personnels à plus de pressions locales, un manque que considération et de soutien de la hiérarchie face aux agressions qui se multiplient, les mutations impossibles… Il est évident que les collègues souffrent et cherchent une issue de sortie.

FO est intervenue pour dénoncer le manque de réactivité de plusieurs IEN quant aux réponses apportées suite à des agressions : nous demandons à ce que les IEN soient de nouveau sensibilisés sur la question, notamment avec l’appui de l’infirmière de santé au travail  qui précise qu’un outil existe et doit être diffusé : le « Dispositif SST académique ». Il reprend tous les items en terme de prévention et présente les démarches à suivre et les interlocuteurs adaptés.

En effet, un personnel en arrêt à cause d’une agression physique ou verbale, d’un parent d’élèves ou d’un élève, doit faire une demande d’accident de service ainsi qu’une demande de protection fonctionnelle du fonctionnaire.

Or les IEN oublient trop souvent d’orienter les collègues vers ces procédures qui pourtant leur assurent le soutien et la protection de la hiérarchie, une sécurité financière puisque la rémunération reste à plein traitement, sans jour de carence etc…

FO demande donc qu’une communication soit faite de manière plus poussée en direction des IEN de sorte à ce qu’ils proposent, à chaque fois que c’est nécessaire, l’accident de service et la protection fonctionnelle.

Si vous êtes en arrêt maladie en lien avec vos conditions de travail, contactez le SNUDI FO, nous vous aiderons à faire requalifier ce dernier en accident de service, si cela fait moins de deux ans.